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19/04/2024

Chroniques NIJI40 de la Dékuple Sailing Team

Nouvelle transatlantique en équipage lancée le 7 avril dernier, la Niji40 captive d’ores et déjà les passionnés de voile. Pour cette première édition, 13 équipages se sont élancés dans une aventure mêlant technologie de pointe et esprit de compétition, avec des bateaux Class40 de dernière génération conçus pour défier l’Atlantique.

 

Entamée en fin d’année dernière à Gênes, en Italie, la construction du nouveau Class40 Dékuple de nouvelle génération s’est achevée il y a seulement quelques jours. Des jours suffisants pour permettre à ce navire d’être baptisé à Lorient sous la houlette de son parrain Bertrand Laurioz, auprès de William, ses collaborateurs, sa famille, ses amis, ainsi que des passionnés de voile, avant le début de la Niji40, une nouvelle course consacrée aux Class40.

Jour 1 - 7 avril

Ce 7 avril 2024, 13 équipages se sont lancés dans la Niji40 qui ne s’est pas faite sans défis. En effet, dès les premières heures, une tempête a mis à l’épreuve les marins, réduisant le nombre d’équipages en compétition.

Jour 3 - 9 avril

Au troisième jour, William Mathelin-Moreaux et ses coéquipiers Hugo Picard et Davy Beaudart se sont démarqués par leur stratégie téméraire. Arrivés au Cap Finistère, ils ont opté pour une route sud, au contraire de la majorité des concurrents ayant préféré le chemin nord. Cherchant à tirer parti des alizés, notre skipper a pris un risque calculé bien que ces derniers se soient fait désirer, laissant les navigateurs dans une attente stratégique sous le soleil.

Jour 5 - 11 avril

Au cinquième jour, une pale de la girouette placée au sommet du mât a cassé sous la force du vent. Afin de la réparé, Hugo est monté au sommet pour récupérer cet élément nécessaire car captant le vent.

Jour 9 - 15 avril

Pas de quoi éprouver le moral de nos marins. Au jour 9, arrivé aux Canaries après avoir navigué dans une zone sans vent, notre navigateur partage son optimisme et sa concentration malgré les conditions difficiles et un retard considérable sur les leaders ayant emprunté la route nord.

 

Jour 13 - 19 avril

À mi-parcours, alors que les premiers sont attendus dans quelques jours à Marie-Galante, la stratégie sud commence enfin à payer. Depuis le treizième jour, les conditions météorologiques évoluent et un flux de sud-est, promis pour les prochains jours, pourrait bien renverser la situation en notre faveur. William et ses coéquipiers ont exploité chaque opportunité, utilisant les connaissances approfondies du terrain et les subtilités du vent pour optimiser leur trajectoire.

Jour 16 - 22 avril

Au seizième jour, le Class40 Dékuple félicite les vainqueurs de la Niji40. Il reste encore quelques jours à notre équipage pour atteindre l’arrivée. Une certitude, encore nouveau et nécessitant une adaptation continue, notre Class40 se révèle être un atout exceptionnel pour les prochaines courses.

J 19 - 26 avril

A 11h42 (heure locale), après 19 jours, 4heures et 42 minutes de course, le Class40 Dékuple a franchi la ligne d’arrivée de la Niji40 à Marie-Galante en Guadeloupe. William Mathelin-Moreaux et ses coéquipiers terminent 10e de cette première édition. Pour premiers mots à l’arrivée, notre skipper déclara « Mon premier c’est désir, mon deuxième du plaisir, mon troisième c’est souffrir ! » en référence à la célèbre chanson du parrain de la course, Laurent Voulzy.

Heureux de toucher enfin au but, l’équipage retiendra de son épopée une magnifique aventure humaine ainsi que la découverte d’un bateau flambant neuf pleine de promesses.

 

 

« Il est vrai que le choix du Nord présentait au départ 2 jours d’avance, mais l’issue de la transat était trop hasardeuse et instable. C’est aussi pour cela que notre choix s’est porté vers le sud, avec des fichiers météo au départ plus faibles en vent, mais nous savions que cela évoluerait très rapidement dans ces latitudes. C’est un pari que nous avons pris, mais nous gardons le positif, car nous avons pu prendre en main ce bateau tout neuf, avec seulement 5 jours de navigation avant le départ. On découvre encore plein de choses sur les performances de ce Class40, car on manquait un peu de repère, on teste des configurations et des voiles différentes, des balances de poids… On le prend de mieux en mieux en main et c’est que du positif pour la prochaine transatlantique en juin pour la Quebec Saint-Malo » William Mathelin-Moreaux raconte son parcours dans la Niji40

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