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08/04/2024

Niji40 - La première course du nouveau Class40 Dékuple est lancée !

Après trois journées de repos-préparatoire à Belle-Île-en-Mer, les marins engagés dans la Niji40 ont débuté la compétition ce dimanche à 13h00. Cap sur Marie-Galante !

Parmi les 13 équipages compétiteurs de la Niji40, William Mathelin-Moreaux et ses coéquipiers Hugo Picard et Davy Beaudart ont entamé ce dimanche, à bord du nouveau Class40 Dékuple cette transatlantique promettant d’être autant sportive que conviviale. Depuis le large du Palais, le départ a offert un spectacle mémorable.

Marquant l’ouverture de la saison 2024, cette course représente une traversée de 3 430 milles entre Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante, intégrant un détour stratégique au sud du Golfe de Gascogne pour éviter une dépression imminente. La sécurité des participants étant primordiale, ils devront également naviguer en laissant l’île de Santa Maria, aux Açores, sur leur tribord.

Ce défi inaugural est l’occasion pour William et son équipe de tester leurs compétences contre douze autres équipages ambitieux, tous à la barre de Class40.

« La première course de la saison démarre sur les chapeaux de roue pour nous. En effet, nous avons assez peu navigué avec le bateau, mis à l’eau il y a un peu plus de deux semaines seulement. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de partir et de tester le Class40 Dékuple sur l’Atlantique ! Il y a un très bon plateau au départ de cette Niji40, il faut savoir qu’il y a uniquement des scow qui participent à la course. Il s’agit de la « nouvelle génération » de Class40, très arrondis à l’avant pour mieux surfer sur les vagues et gagner en puissance.

Il va probablement y avoir une belle homogénéité sportive sur la course ! Nous savons qu’il y a plein de choses qui vont se passer, il va donc falloir être très bons sur les réglages et sur la stratégie à adopter. Surtout en début de course, qui ne s’annonce pas si facile finalement, si on compare avec les fichiers météo que nous avions en début de semaine. La traversée ne va pas être aussi rapide que prévue.

Nous savons que nous allons rencontrer une grosse dépression dans les quatre premiers jours. Elle peut être déterminante pour la suite de la course, d’un point de vue casse du matériel et également sur le placement, pour pouvoir plonger au sud et attraper les vents portants. C’est assez habituel sur les transatlantiques, ça se joue beaucoup en début de course. Nous n’avons pas d’appréhensions particulières vis-à-vis du bateau, même si nous ne le connaissons pas encore très bien. Nous avons quand même anticipé beaucoup de choses et nous arrivons à un point de finitions assez avancé par rapport à la vie du bateau. »

 

William Mathelin-Moreaux

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©Jean-Marie Liot / Niji40
©Jean-Marie Liot / Niji40
©Jean-Marie Liot / Niji40
©Jean-Marie Liot / Niji40
©Jean-Marie Liot / Niji40
©Jean-Marie Liot / Niji40
©Jean-Marie Liot / Niji40
©Jean-Marie Liot / Niji40